Les oniriques Fleurs bleues de Raymond Queneau
DOI:
https://doi.org/10.4312/an.45.1-2.195-201Keywords:
Raymond Queneau, Les fleurs bleues, récit onirique, fiction, réalité littéraireAbstract
Dans Les fleurs bleues (1965) de Raymond Queneau, le narrateur fait couler deux histoires parallèles qui se terminent dans lʼunité du présent énonciatif.Lʼeffet contrastant de ce double récit, habité dʼun côté par le DucdʼAuge et de lʼautre par un certain Cidrolin, deux facettes dʼun seul personnage, se fonde sur un principe onirique, déclenché au moment quand le Duc dʼAuge sʼendort; dans son rêve se déploie lʼhistoire de Cidrolin qui finitpar sʼendormir à son tour - et voilà le lecteur replongé dans les aventures du Duc. Ce que lʼauteur développe par ses astuces narratives, cʼest la pluralité du réel, ce sont les parallélismes invisibles, cʼest la promesse dʼune perspective existentielle, cʼest la fécondité de lʼironie. À travers la variation de ce qui apparamment est ordinaire, Queneau démontre une dimension extraordinaire de lʼinvention littéraire.Downloads
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Published
31. 12. 2012
Issue
Section
Articles
How to Cite
Vitez, P. (2012). Les oniriques Fleurs bleues de Raymond Queneau. Acta Neophilologica, 45(1-2), 195-201. https://doi.org/10.4312/an.45.1-2.195-201